Ô toi le damné de la Terre, Qu'en ton sein ce feu volé tu contiens, Que des dieux te livrèrent à dessein, Pour que tu meurs, seul, en vipère, Comme une folle mante religieuse, Dévorant tout être vivant, D'être abandonnée sur les champs, Des âmes aveugles et belliqueuses.
Le damné
Yann Cherdo