À cette recherche de vérité s'associe l'errance solitaire, ou l'inverse. Le cadre s'égare, disparait, pour mieux te voir. Ces matières d'esprit s'effondrent dès que je les frôle et de tout ce monde là ne reste que toi. À ces peintures auxquelles je m'exerce, de l'image aux mots, ou l'inverse, ce profil les abat de honte, il est le tien mais dans ma peinture.
À la recherche d'absolu, tu es mon humilité et ma lune, ce que l'étoile du nord est à l'explorateur, une constante, un pilier, une terre, un toit, une cheminée, un feu, mon mystère.
Car à la fin du trait, tu es au bout. Mon épuisement, mon exode te sont liés. À ces chemins qui égarent mon analyse et m'émerveillent, ta beauté, cette harmonie, constitue la plus belle des inconnues. Comme le sentiment inébranlable qu'après l'horizon réside la beauté, celui qui caresse le concept impensable, le flirt avec le "sur-Homme", la main du tout, du reste, de la nature, de l'ordre, de la vie qui se pose un instant, d'un temps infini, sur mon épaule et la tienne.