Amis des rêves, malins firmaments,
Qui de la sève, des charpentes de haine,
Sèches anorexiques, peste de l'ambre,
Vous savez bien, chevauchant les comètes,
Échapper gaiement au lierre maladif.
Quand je m'espère, de l'image d'un Rétif,
Abusé par le lierre, qu'en moi ne voit que lui,
Et d'un feu opalin, convainc mes yeux de luire,
Toi l'Ami!
Qu'à mes phares tu répondes,
Si du collège que tu formes en trombe,
Sur tes rangs, paisible, toi, du réel le généreux,
Qui goélantes dans les nuées, charmant du pas de deux.
Mon Livre!
Toi le plus grand des collèges,
Et par ton nombre, le plus fin démocrate,
Que j'aimerais que ta voix porte loin comme Socrate,
En prince de l'hémicycle aussi mordant que neige!